Travaux de rénovation à Brussels IVF
Jusqu'en mars 2024, travaux de rénovation de l'unité de soins de Brussels IVF. Consultez la FAQ (FOIRE AUX QUESTIONS)
Vous avez des difficultés à rester enceinte ?
Peut-être cela vous est-il déjà arrivé ? Après la confirmation d’une grossesse, il s’avère qu’elle n’évolue pas comme espéré, ou qu’elle se termine prématurément par une fausse couche. Cette expérience s’accompagne souvent d’une profonde déception, de tristesse et de nombreuses questions. Sachez cependant que vous n’êtes pas seuls.
Brussels IVF met son expertise au service des candidats parents qui ont des difficultés à concevoir et à mener une grossesse à terme. En effet, maintenir une grossesse est également l’un des aspects très importants de la fertilité.
C’est pourquoi, à l’UZ Brussel, nous avons mis en place, dans le cadre de la procréation médicalement assistée (PMA), un trajet de soins spécifique intitulé « Difficultés à rester enceinte ». Au fil de ce trajet de soins, nous tentons d’identifier les éventuels facteurs de risque qui pourraient être pris en considération lors d’une prochaine perte de grossesse. Nous vous offrons également la possibilité de bénéficier d’un soutien psychologique supplémentaire de la part d’un psychologue lié à notre centre. Vous bénéficierez d’un suivi ciblé et rapproché lors de votre prochaine grossesse.
IMPORTANT À SAVOIR
Saviez-vous qu’une femme sur six est confrontée à une perte de grossesse?
Cependant, même si vous êtes loin d’être un cas isolé, nous savons que l’explication biologique des fausses couches et leur fréquence élevée semblent presque en contradiction avec la solitude que ressentent alors de nombreux candidats parents. Cependant, nous ne saurions trop insister sur l’importance d’en discuter entre vous et de recourir à un suivi ou une assistance psychologique.
Trajet de soins d’implantation et clinique de la fausse couche:
Au moins la moitié des conceptions ou des grossesses (spontanées) s’interrompt prématurément. Dans la plupart des cas, comme il n’y a pas d’implantation après la fécondation, il n’y a pas de (début de) grossesse.
Par contre, s’il y a nidification de l’ovocyte fécondé dans l’utérus, la production de l’hormone de grossesse commence et vous pouvez détecter que vous êtes enceinte.
Cependant, il peut aussi arriver qu’une grossesse ne poursuive pas son évolution après ce stade.
- Si le développement s’arrête très rapidement, on parle alors de « perte de grossesse biochimique ». Il y a bien une augmentation du taux de l’hormone de grossesse dans le sang, mais à l’échographie, aucune observation ne confirme la grossesse.
- Sur le plan médical, on ne parle de «perte de grossesse clinique (ou fausse couche)» que lorsqu’une grossesse a été confirmée à l’échographie et n’a pas évolué ensuite.
En règle générale, nous considérons une perte de grossesse comme un mécanisme de sélection naturelle. En effet, elles ont très souvent pour origine un défaut de développement du fœtus, qui est souvent causé par une anomalie chromosomique. Bien qu’une perte de grossesse soit une expérience très difficile à vivre pour le ou les candidats parents, les fausses couches sont plus fréquentes qu’on ne le pense et leur fréquence augmente avec l’âge des parents. Plus leur âge avance, plus la qualité des ovocytes diminue et plus le risque d’anomalies génétiques (chromosomiques) de l’embryon augmente.
On parle de perte de grossesse à répétition lorsqu’au moins deux grossesses successives s’arrêtent prématurément. Si l’on considère l’ensemble des femmes enceintes, cinq pour cent vivent deux pertes de grossesse successives et deux pour cent d’entre elles sont confrontées à trois fausses couches successives.
Le plus souvent, il n’existe pas de cause unique aux fausses couches (à répétition). Il est possible que plusieurs facteurs jouent un rôle simultanément, à la fois dans l’embryon ainsi que dans le corps de la mère.
Si vous avez déjà été confrontée à plusieurs reprises à une grossesse qui n’évolue pas favorablement, notre équipe de spécialistes veillera à vous suivre de près, vous et votre prochaine grossesse, à l’aide d’échographies et d’analyses de sang plus fréquentes et, si nécessaire, d’examens réalisés sur l’embryon ou le fœtus perdu.
Pour qui ?
Vous pouvez rejoindre ce trajet de soins si vous appartenez à l’un des groupes ci-dessous :
- Les patientes chez qui un traitement de FIV ou d’ICSI n’aboutit pas à une grossesse malgré le transfert répété d’un embryon de qualité (échec répété de l’implantation);
- Les patientes chez qui un traitement par insémination ou de FIV-ICSI, après un test de grossesse positif, s’est terminé à plusieurs reprises par une perte de grossesse (perte de grossesse à répétition);
- Les femmes qui tombent enceintes spontanément, mais qui ont vécu deux pertes de grossesse consécutives ou plus (perte de grossesse à répétition).
Comme une cause unique est rarement trouvée pour expliquer les fausses couches à répétition, l’approche proposée peut varier d’une patiente à l’autre.
Que faisons-nous exactement?
- Identifier et traiter les facteurs de risque;
- Suivre votre situation (et une éventuelle grossesse) d’un point de vue clinique;
- Vous apporter un soutien psychologique;
- Mener des projets de recherche scientifique.
Du diagnostic au traitement: étape par étape
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Première consultation chez le médecin spécialiste de la fertilité
Vous consulterez un médecin-gynécologue spécialisé dans les fausses couches à répétition. Lors de cette consultation, vous recevrez:
- Les informations les plus récentes, y compris sur les changements de votre mode de vie susceptibles d’avoir un effet positif sur vos chances de grossesse;
- Une prescription pour des examens complémentaires, et;
- Si possible (lorsqu’une cause a pu être identifiée), un traitement.
Vous serez peut-être admise à participer à une étude. Cette étude ne bénéficiera peut-être pas directement à votre traitement à ce moment-là, mais vous contribuerez à la recherche sur les fausses couches à répétition. Et cela pourrait conduire à une meilleure prise en charge du problème, voire à la découverte d’un remède.
Stap 2/5
Soutien psychologique
Une grossesse non évolutive est une expérience difficile sur le plan psychologique, et chaque candidat parent tente de l’accepter au mieux. Et une perte de grossesse qui se produit plusieurs fois de suite constitue un lourd fardeau, non seulement sur le plan physique, mais aussi psychologique.
C’est pourquoi ce trajet de soins comprend un soutien psychologique pour les candidats parents qui le souhaitent. Au sein de Brussels IVF, des psychologues qui connaissent les trajets sont disponibles et peuvent donc vous apporter un soutien très ciblé. Il ne s’agit pas uniquement de faire face à la perte, mais également à tous les sentiments qui accompagnent toute grossesse ultérieure éventuelle.
C’est pourquoi ce trajet de soins comprend un soutien psychologique pour les candidats parents qui le souhaitent. Au sein de Brussels IVF, des psychologues qui connaissent les trajets sont disponibles et peuvent donc vous apporter un soutien très ciblé. Il ne s’agit pas uniquement de faire face à la perte, mais également à tous les sentiments qui accompagnent toute grossesse ultérieure éventuelle.
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Examens préalables
Ce trajet de soins implique souvent des examens complémentaires. Ils sont effectués après deux ou trois fausses couches successives.
Quelles sont les différentes possibilités?
- Une anamnèse approfondie, qui se concentre à la fois sur vos antécédents médicaux et sur votre contexte familial.
- Nous nous intéressons particulièrement à vos grossesses antérieures (interrompues) afin de déterminer à quel moment les grossesses se sont arrêtées (s’agissait-il d’une grossesse biochimique ou d’une fausse couche?).
- Une échographie vaginale, complétée par une hystéroscopie et une biopsie de l’endomètre.
- Une prise de sang afin de vérifier le fonctionnement de votre thyroïde (en cas de problème de poids ou de SOPK), vos facteurs de coagulation et la présence d’anticorps.
- Un caryotype (une carte des chromosomes) de vous-même et de votre partenaire peut être établi.
- Une analyse d’un échantillon de sperme afin de rechercher des facteurs de risque de fausses couches à répétition (fragmentation de l’ADN).
Malheureusement, chez la plupart des candidats parents, nous ne trouvons pas d’explication claire ou sans ambiguïté aux fausses couches à répétition. C’est pourquoi nous poursuivons sans relâche nos recherches afin d’élargir nos connaissances et l’éventail de solutions possibles pour les patients.
Stap 4/5
Début du traitement
Les pertes de grossesse à répétition peuvent être dues à l’embryon, à l’endomètre ou à l’interaction entre les deux. Il est possible que nous identifiions un ou plusieurs facteurs de risque spécifiques chez vous. Le médecin traitant discutera alors avec vous des pistes et des interventions possibles. Il peut, par exemple, s’agir de:
- Soins préventifs : un mode de vie sain, en évitant les facteurs de risque comme le tabagisme et la consommation d’alcool. L’équilibre hormonal est également étudié en cas de diabète ou de dysfonctionnement de la thyroïde, par exemple.
- Si votre utérus présente une anomalie anatomique, celle-ci peut parfois être corrigée chirurgicalement lors d’une hystéroscopie thérapeutique.
- En cas d’infection ou de valeurs sanguines anormales, nous envisagerons si nécessaire un traitement médicamenteux.
- L’un ou l’autre des partenaires peut présenter un problème génétique qui augmente le risque de fausse couche. Il existe alors une possibilité de diagnostic préimplantatoire ou DPI. Ce diagnostic consiste à tester les embryons de bonne qualité qui résultent d’une FIV-ICSI avant de les transférer.
- Un test génétique préimplantatoire des aneuploïdes ou PGT-A peut également être réalisé chez les patients qui ne présentent pas de risque génétique spécifique.
Le PGT-A est un test de dépistage effectué sur quelques cellules prélevées sur l’embryon. Ces cellules sont utilisées pour compter le nombre de chromosomes. Ici aussi, avant leur transfert, une sélection des embryons peut être effectuée en laboratoire, sur la base non seulement de leur morphologie (la forme et le nombre de cellules), mais aussi de leur (ab)normalité chromosomique. Lorsqu’il y a suffisamment d’embryons disponibles pour l’analyse, cette technique permet d’augmenter les chances d’obtenir une grossesse évoluant normalement, mais aussi de raccourcir le délai avant d’obtenir cette grossesse de bonne qualité.
Le médecin spécialiste de la fertilité saura toujours vous conseiller et vous dire si une technique présente un intérêt dans votre cas particulier.
Stap 5/5
Suivi spécifique
Votre prochaine grossesse sera suivie de près.
Dès le test de grossesse positif, votre bilan hormonal sera évalué chaque semaine (par une prise de sang). À partir de la sixième ou de la septième semaine de grossesse, vous ferez également des échographies régulières. Et si malheureusement la grossesse n’évolue pas bien, nous tenterons d’identifier la cause à ce moment précis.
Dès le test de grossesse positif, votre bilan hormonal sera évalué chaque semaine (par une prise de sang). À partir de la sixième ou de la septième semaine de grossesse, vous ferez également des échographies régulières. Et si malheureusement la grossesse n’évolue pas bien, nous tenterons d’identifier la cause à ce moment précis.
Quels sont les traitements de procréation médicalement assistée proposés ?
Interventions chirurgicales
Un problème empêche parfois qu’une grossesse survienne ou arrive à terme. Une intervention peut dès lors être envisagée
Insémination artificielle (IIU)
Insémination artificielle avec le sperme du partenaire ou d'un donneur
Stimulation
La procréation médicalement assistée implique la plupart du temps une stimulation ovarienne
Maturation in vitro (MIV)
Le fait de laisser mûrir des ovocytes et de réaliser une fécondation assistée en laboratoire
Next Level FIV – Parcours de soins
Un pas supplémentaire dans les soins en matière de FIV. Soins de santé PMA sur mesure
La gestation pour autrui (GPA)
La gestation pour autrui (GPA) de haute technologie et altruiste